A l’initiative d’Olivier JARDE, député du Nouveau Centre et de Daniel FASQUELLE, député UMP, Le FANAL, club de réflexion transversal regroupant des députés UMP et Nouveau Centre, s’est réuni le 28 mai dernier à l’Assemblée nationale au sujet de la stratégie à adopter pour relancer l’économie.
Ses membres se prononcent en faveur de la politique de compétitivité que promeut le gouvernement afin d’obtenir le point de croissance qui manque à la France. Néanmoins, le FANAL constate que quelques adaptations collant aux réalités de terrain doivent être prises en considération.
Dans le cadre de cette stratégie de compétitivité et en conformité avec la directive européenne acceptée par le gouvernement français en 2002, l’ensemble du FANAL se prononce en faveur de la généralisation de la distribution du livret A à diffuser au travers de l’ensemble des établissements bancaires.
En outre, le FANAL souhaite qu’une période d’adaptation de cinq ans prévale pour faire face à la fois aux susceptibles déséquilibres économiques que pourraient subir la Caisse d’Epargne et la Banque Postale mais également afin de s’assurer que le financement du logement social et l’accès de tous aux services bancaires soient garantis.
Les membres du FANAL soutiennent aussi le nouveau dispositif « soldes » et le projet de loi de modernisation de l’économie en ce qu’il introduit plus de concurrence entre les acteurs commerciaux.
Néanmoins, les députés membres seront attentifs aux conséquences qu’engendrera cette réforme sur le commerce de proximité, tissu social essentiel de la vie des quartiers et des zones rurales et touristiques qu’il convient de soutenir.
Les députés déplorent les difficultés sous-jacentes liées au financement des formations professionnelles par les conseils régionaux. De fait, l’absence de coopération entre les régions au niveau des formations est problématique puisqu’une subvention est difficilement accordée lorsque cette action sera à réaliser à l’extérieur de la région d’origine, même s’il n’existe pas une réciprocité quantifiée. De même, le problème des quotas pour l’attribution d’une subvention à la formation est à proscrire, notamment dans le domaine paramédical, où les besoins en infirmières et aides soignantes sont importants.