Réponse à la question écrite d’Olivier Jardé sur la demande de réduction du taux de TVA applicable aux services funéraires

Question publiée au JO le : 14/04/2009 page : 3417
Réponse publiée au JO le : 27/10/2009 page : 10215
M. Olivier Jardé attire l’attention de M. le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique sur la demande de réduction du taux de TVA applicable aux services funéraires. Le 10 mars dernier, dans le cadre de la révision de la réglementation européenne en matière de taux de TVA, les États membres de l’Union européenne ont confirmé que les services funéraires pouvaient continuer à bénéficier d’un taux réduit. Les gouvernements nationaux restent ainsi libres de statuer en ce sens. À l’heure actuelle, la plupart des pays européens appliquent aux services funéraires, soit un taux réduit de TVA, conformément à l’annexe III de la directive TVA n° 2006/112/CE, soit une exonération complète de cette taxe. Seuls dix États membres, dont la France, ont opté pour un taux de TVA standard. Les prestations de service dans le domaine funéraire ont une portée sociale importante. Cette demande est totalement indépendante des prix en vigueur et le service aucunement substituable. Le poids financier s’ajoute souvent au chagrin pour près de 550 000 familles confrontées à l’épreuve de deuil, en France, chaque année. Un taux de TVA à 5,5 % permettrait aux familles de réaliser une économie non négligeable d’environ 350 euros par obsèques, soit 10 % de la facture moyenne. Aussi, il souhaite savoir si le Gouvernement compte réduire le taux de TVA applicable aux services funéraires.

Texte de la REPONSE :

Les discussions communautaires sur la base de la proposition de directive de la Commission du 7 juillet 2008, relative à l’application des taux réduits de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) aux services à forte intensité de main-d’oeuvre (SFIMO), couvrant notamment le secteur de la restauration, ont permis, grâce aux efforts constants des autorités françaises, notamment pendant la présidence de l’Union européenne (UE) au second semestre 2008, d’aboutir à un accord politique lors du conseil ECOFIN du 10 mars 2009. Cet accord, qui s’est concrétisé par l’adoption de la directive 2009/47 lors du conseil ECOFIN du 5 mai 2009, n’apporte pas de modifications aux dispositions du point 16) de l’annexe III à la directive 2006/112/CE du conseil du 28 novembre 2006 relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée qui permet aux États membres qui le souhaitent d’appliquer un taux réduit de TVA aux prestations funéraires. Il n’en demeure pas moins, qu’au plan interne, la position du Gouvernement à l’égard des prestations funéraires est inchangée et que seules les prestations de transport de corps par véhicules aménagés sont soumises au taux réduit de la TVA. En effet, une extension de ce taux à l’ensemble des prestations aurait un coût de 185 MEUR par an.

Olivier Jardé pose une question écrite sur l’absence de place accordée à l’espéranto

Question publiée au JO le : 27/10/2009 page : 10095

M. Olivier Jardé attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur l’absence de place accordée à l’espéranto. Alors que le Président de la République ne cesse de répéter que le monde du XXIe siècle ne sera pas uniforme mais bien multipolaire, c’est bien la prééminence de la langue anglaise qui persiste dans notre système éducatif. Ce qui est valable au niveau politique et économique l’est également au niveau linguistique. Certes, l’espéranto, en tant que langue neutre, n’est pas rattaché à une culture, mais elle délivre un message de paix et de fraternité essentiel à transmettre à notre jeunesse dans ce nouveau siècle. Comme l’ont démontré de nombreux rapports d’experts, l’espéranto prépare d’une manière très efficace à l’apprentissage des autres langues vivantes. Le rapport Grin analyse, de manière pertinente, l’injustice économique que la situation actuelle engendre. Aussi, l’apprentissage de l’espéranto ne peut continuer à être rejeté de l’enseignement ou laissé à la simple initiative des établissements scolaires. Il souhaite donc savoir si le Gouvernement compte promouvoir l’enseignement de l’espéranto dès l’école primaire ou, à défaut, faire au moins l’objet d’une initiation durant la scolarité de chaque Français.
M. Olivier Jardé attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur l’absence de place accordée à l’espéranto. Alors que le Président de la République ne cesse de répéter que le monde du XXIe siècle ne sera pas uniforme mais bien multipolaire, c’est bien la prééminence de la langue anglaise qui persiste dans notre système éducatif. Ce qui est valable au niveau politique et économique l’est également au niveau linguistique. Certes, l’espéranto, en tant que langue neutre, n’est pas rattaché à une culture, mais elle délivre un message de paix et de fraternité essentiel à transmettre à notre jeunesse dans ce nouveau siècle. Comme l’ont démontré de nombreux rapports d’experts, l’espéranto prépare d’une manière très efficace à l’apprentissage des autres langues vivantes. Le rapport Grin analyse, de manière pertinente, l’injustice économique que la situation actuelle engendre. Aussi, l’apprentissage de l’espéranto ne peut continuer à être rejeté de l’enseignement ou laissé à la simple initiative des établissements scolaires. Il souhaite donc savoir si le Gouvernement compte promouvoir l’enseignement de l’espéranto dès l’école primaire ou, à défaut, faire au moins l’objet d’une initiation durant la scolarité de chaque Français.

Newsletter n°31 : La municipalité compte-t-elle rétablir la sécurité autour de la gare ?

Gare d'Amiens

Bonjour à tous et à toutes,

Pour renforcer l’attractivité de la zone autour de la gare d’Amiens, l’actuelle municipalité et les élus d’Amiens métropole ont poursuivi le projet déjà engagé en faveur d’un quartier d’affaires à proximité de la gare. Cette réalisation a déjà permis de créer 150 emplois dans le secteur tertiaire, essentiellement dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Accompagnée de la piétonisation, cette opération est une réelle opportunité pour le centre ville d’Amiens de créer un lien fort et dynamique avec cette zone et pour les commerçants du secteur de connaître un nouveau souffle économique. Mais encore faut-il savoir le valoriser !

Lors d’une de nos rencontres, les commerçants et les habitants du quartier autour de la gare d’Amiens n’ont fait que conforter le sentiment d’insécurité que j’éprouve lorsque je dois prendre le train.
Est-ce en laissant des attroupements de jeunes, le plus souvent imbibés d’alcool, accompagnés de chiens dangereux, que le cadre de vie s’améliorera autour de la gare et de la galerie marchande? Je ne pense pas.

Aussi, des solutions doivent être envisagées pour que les espoirs fondés dans ce secteur de la ville ne soient pas infructueux.
Ne serait-il pas opportun qu’un système de vidéo surveillance soit installé pour contrarier ces attroupements ? Ne faut-il pas améliorer l’abri bus pour la gare Haute-Picardie, assez austère, ou encore améliorer l’accueil dans le parking ? Ne faut-il pas mettre en place un système de transport intermodal dans la rue Paul Tellier plutôt qu’un grand quai, boulevard d’Alsace Lorraine face à l’entrée d’Amiens 2 ?

N’hésitez pas à me faire part de vos propositions ou suggestions sur ce thème qui permettront d’enrichir des propositions ayant pour but d’améliorer le cadre de vie et la convivialité.

Je reste à votre disposition,
Bien cordialement et à très bientôt !

Olivier JARDÉ

www.olivierjarde.info

ojarde@assemblee-nationale.fr
103ter rue Victor Hugo 80440 BOVES