Olivier Jardé pose une question écrite sur la prise en charge des patients asthmatiques

Question publiée au JO le : 17/05/2011

Texte de la question
M. Olivier Jardé attire l’attention de M. le ministre du travail, de l’emploi et de la santé sur la prise en charge des patients asthmatiques. L’asthme allergique, qui touche aujourd’hui plus de quatre millions de Français (9 % des enfants et 6 % des adultes) a fortement augmenté ces dernières années. Les scientifiques calculent une augmentation de 40 % en quinze ans, en raison notamment de la modification de notre environnement. L’asthme est la première maladie chronique de l’enfant dans les pays développés. On recense 1 000 décès pour asthme chaque année sur notre territoire et, dans 80 % des cas, l’asthme est d’origine allergique. Le Comité français d’observation des allergies (CFOA) s’engage pour une meilleure reconnaissance des allergies respiratoires dans le débat public et demande que ces maladies soient reconnues « grande cause nationale 2012 ». Le plan « asthme » 2002-2005 a été un véritable succès et a permis de réduire la mortalité de moitié. Il conviendrait de mettre en place des mesures similaires pour répondre à l’ensemble des problématiques posées par les allergies respiratoires. Dans ce contexte, il souhaite savoir si le Gouvernement compte mettre en place un plan allergie, pour assurer une meilleure prévention et prise en charge des patients allergiques.

Communiqué de presse : Olivier Jardé s’intéresse à l’avenir du ferroviaire dans la Somme

Communiqué de presse d’Olivier JARDÉ
Député de la Somme

« Olivier Jardé s’intéresse à l’avenir du ferroviaire dans la Somme »

Olivier Jardé, Député de la Somme et membre de la commission d’enquête sur les dysfonctionnements de la SNCF, a rencontré ce jour Guillaume Pépy, Président de la SNCF, pour évoquer l’avenir du réseau SNCF dans la Somme et ses différents dysfonctionnements.

Lors de cette rencontre, Olivier Jardé a rappelé la nécessité de revoir la régularisation du trafic, notamment sur la ligne Amiens – Paris qui avait été qualifiée de « malade ». Sensible au problème des horaires et de l’amélioration du trafic, le Président de la SNCF a souligné que de nettes améliorations avaient été réalisées depuis le 1er janvier 2011. Il précise qu’une modification des horaires de manière globale est prévue avant la fin de l’année 2011.
Cette réponse va dans le sens de celle de la ministre de l’Ecologie, du développement durable, des transports et du logement qu’Olivier Jardé avait interpelée dans le cadre d’une question écrite. (cf pièce jointe).

Olivier Jardé a rappelé la nécessité, pour l’essor économique et touristique d’Amiens, que la nouvelle ligne TGV Paris – Londres passe par la capitale régionale. Guillaume Pépy invoque un retard dans la réalisation de ce projet mais soutient le passage de la ligne par l’ouest d’Amiens.
Ainsi, malgré l’adoption de l’amendement d’Olivier Jardé, lors de l’examen du projet de loi Grenelle I en 2008, la nouvelle ligne ne sera pas réalisée, selon lui, avant 2030.

« Alors que la ligne Paris – Boulogne est électrifiée, la section Amiens – Rang-du-Fliers ne l’est toujours pas. Le changement de locomotive pour un matériel diesel, expose souvent les usagers à des retards et va à l’encontre des accords du Grenelle, faisant circuler une locomotive diesel sur une ligne électrifiée entre Rang-du-Fliers et Boulogne », selon le député de la Somme. Le Président de la SNCF va dans le sens d’Olivier Jardé est souligne qu’un effort financier d’un million d’euros du kilomètre suffirait pour régler cette contradiction. Un effort peu coûteux, selon Guillaume Pépy, lorsque l’on compare les 30 millions d’euros nécessaires pour réaliser un kilomètre de LGV.

Malgré l’insistance d’Olivier Jardé, Guillaume Pépy n’envisage pas l’installation du nouvel atelier TER de Longueau, qu’il juge trop cher. « 42 millions d’euros doivent être débloqués pour créer 20 emplois ».

Réponse à la question d’Olivier Jardé les retards répétitifs sur la ligne SNCF Amiens-Paris

Question publiée au JO le : 15/02/2011 page : 1404
Réponse publiée au JO le : 10/05/2011 page : 4840
Date de signalement : 03/05/2011

Texte de la question
M. Olivier Jardé attire l’attention de Mme la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement concernant les retards répétitifs sur la ligne SNCF Amiens-Paris. La ligne Amiens-Paris fait partie des douze liaisons ferroviaires qualifiées de "malades" par le président de la SNCF. Le taux de régularité a chuté de 95,44 % en septembre à 71,47 % en décembre 2010. Cette situation a des conséquences sur le moral des usagers de la ligne qui hésitent à prendre ce transport en commun de crainte d’arriver en retard mais également sur l’activité professionnelle des usagers du train, principalement des Amiénois travaillant sur Paris. En tant qu’également usager hebdomadaire de cette ligne, il souhaite connaître les solutions envisagées pour permettre une plus grande ponctualité des trains corail et TER sur cette ligne.
Texte de la réponse
La convention entre l’État et la SNCF pour l’exploitation des trains d’équilibre du territoire, signée entre M. Thierry Mariani, secrétaire d’État aux transports, et M. Guillaume Pepy, président de la SNCF, le 13 décembre 2010, traduit l’engagement de l’État de garantir une desserte équilibrée de l’ensemble du territoire par les trains Corail, Intercités, Téoz et Lunéa, à côté des services à grande vitesse et des services régionaux. Au travers de cette convention, ce sont des nouvelles responsabilités qui incombent à l’État, en sa qualité d’autorité organisatrice de transport. C’est à lui que revient notamment la charge de veiller à la bonne réalisation de l’offre et à la qualité de service offerte aux usagers, notamment en termes de ponctualité. Au début de l’année 2011, la SNCF a fait le constat de difficultés structurelles sur certaines des lignes qu’elle exploite. À cela, s’ajoutent fin 2010 les grèves d’automne et les impacts des intempéries hivernales. Malgré la forte mobilisation au quotidien de toutes ses équipes, la SNCF n’a pu empêcher une dégradation de la régularité sur ces lignes. Consciente de ces difficultés, la SNCF a lancé en janvier 2011 un plan de renforcement de la qualité de service pour douze lignes dites sensibles. Cinq de ces lignes font partie des lignes d’équilibre du territoire, dont la liaison Paris-Amiens. En tant qu’autorité organisatrice des trains d’équilibre du territoire, l’État veille tout particulièrement à l’amélioration de leur qualité de service. Aussi, la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, et le secrétaire d’État chargé des transports ont demandé à la SNCF que l’audit relatif aux lignes sensibles TET soit un audit confié à un cabinet externe au secteur ferroviaire français et que RFF soit associé à son pilotage. Il est confié, depuis le 4 avril 2011, à l’école polytechnique fédérale de Lausanne, expert reconnu du secteur ferroviaire. Il a pour objectif de détecter d’ici à la fin du mois de juin les dysfonctionnements de tout type qui empêchent la mise en place d’un service de qualité sur ces lignes. L’audit doit se focaliser en priorité sur la mise en évidence de mesures susceptibles de produire des améliorations significatives dans un horizon proche. Sur cette base, un plan d’action sera élaboré et mis en oeuvre sur dix-huit à vingt-quatre mois pour permettre une amélioration continue de la qualité de service selon les quatre axes majeurs suivants fiabilisation durable et progressive du matériel roulant, amélioration et fiabilisation des conditions de production et d’exploitation, limitation de l’impact sur la régularité des causes externes à l’entreprise, effort important sur l’information des voyageurs en situation perturbée. D’une manière générale il convient de constater que la ponctualité de la ligne Paris-Amiens a connu un net rétablissement, le taux moyen de régularité des trains étant de 94,7 % depuis le début de l’année 2011.

Communiqué de presse : Olivier Jardé dépose une proposition de loi pour reconnaître le vote blanc dans les élections

Olivier Jardé dépose une proposition de loi pour reconnaître le vote blanc dans les élections

Les français se sont fortement abstenus aux élections régionales de 2010 et aux élections cantonales partielles de 2011. Certains citoyens ont fait le choix de se déplacer et de voter soit blanc, soit en faveur des extrêmes pour manifester leur mécontentement.
Selon Olivier Jardé, « il est dispensable que des mesures soient prises pour que les français puissent s’exprimer pleinement. »
Et rajoute qu’« un bulletin blanc n’est pas une abstention, ni un bulletin nul. Contrairement à l’abstention, il marque un choix de participer au vote. Chaque électeur doit avoir la possibilité d’exprimer son opinion, y compris lorsque l’offre politique du moment ne correspond pas à son choix. Il est important que l’électeur qui se rend aux urnes soit reconnu et comptabilisé dans les votes exprimés.»
Olivier Jardé a déposé cette proposition de loi sur le bureau de l’Assemblée nationale.