Communiqué de presse : Olivier Jardé soutient les mesures proposées par le Premier ministre

Olivier Jardé soutient les mesures proposées par le Premier ministre

Olivier Jardé, Député Nouveau Centre de la Somme, salue la ferme volonté de réduction de notre dette et de nos déficits publics, annoncée hier soir par le Premier ministre, et réclamée de façon récurrente par le Groupe Nouveau Centre depuis 2007. Aujourd’hui, il n’est pas trop tard pour que des mesures justes, efficaces et pérennes soient adoptées dans les plus brefs délais pour rétablir nos comptes publics.

Olivier Jardé regrette cependant que la taxation des très hauts revenus soit bien modeste.

Il souhaite que la prochaine échéance présidentielle mette en œuvre un transfert planifié des charges qui pèsent sur l’emploi vers une fiscalité sur la consommation, comme en Allemagne. Une telle fiscalité permet de faire payer égalitairement l’impôt aussi bien aux produits étrangers qu’aux produits français alors qu’aujourd’hui seuls les produits français sont taxés dès leur production. Une telle mesure facilitera les exportations françaises rendues plus compétitives et donc la croissance et l’emploi.

Olivier Jardé pose une question écrite sur les difficultés des associations d’accueil de détenus en placement extérieur

Question publiée au JO le : 16/08/2011 page : 8706

Texte de la question
M. Olivier Jardé attire l’attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur les difficultés rencontrées par les associations d’accueil de détenus en placement extérieur, sans surveillance continue de l’administration pénitentiaire, pour assurer leur activité en particulier celles du ressort de la Direction interrégionale des services pénitentiaires de Lille. Ces associations, parmi lesquelles l’association APRÉMIS, à Amiens, qui pratique cette mission depuis 1988, s’entendent indiquer les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation, l’impossibilité d’orienter vers elles les détenus sollicitant un aménagement de peine pour des raisons budgétaires. Cette situation est bien sûr préjudiciable pour les associations concernées puisque le financement (partiel) de cette action de prévention de la récidive est assuré par l’administration pénitentiaire sous la forme d’un prix de journée. Elle est aussi préjudiciable pour les détenus les plus démunis, en particulier ceux qui ne disposent pas de logements propres, ni de parents ou amis pour les accueillir dans le cadre d’une autre forme d’aménagement de peine (placement sous surveillance électronique par exemple), détenus pour lesquels les modalités d’accueil telles que celles proposées par l’association APRÉMIS (accompagnement éducatif, hébergement, mise au travail, soins,…) constituent une solution individualisée de préparation à la sortie en vue de prévenir la récidive. Il souhaite connaître les dispositions qu’envisage le Gouvernement afin d’assurer le financement du placement extérieur de détenus et des associations qui exercent cette mission auprès des pouvoirs publics.

Communiqué de presse : Quelle fin de vie voulons-nous?


Suite à la mise en examen d’un médecin urgentiste, ces derniers jours, pour avoir procédé à des injections létales sur quatre patients «en fin de vie», le Professeur Olivier Jardé ne pouvait pas rester indifférent à la remise en cause de la loi du 22 avril 2005.

Notre mort est unique, elle est personnelle. Nulle personne n’a droit de nous la voler.

La loi de 2005 autorise l’euthanasie passive avec la possibilité d’arrêter les soins en accord avec le patient et sa famille. La personne de confiance a été créée ainsi que les directives anticipées. Elle a interdit l’obstination déraisonnable et a relancé les soins palliatifs. C’est à dire supprimer les douleurs inutiles.

Y-a-t-il un lien entre l’affaire Himbert, Chantal Sébire et le médecin de Bayonne ?

Le premier souhaitait se suicider et l’avait affirmé à plusieurs reprises mais son état physique ne le lui permettait pas car il était tétraplégique haut.
Chantal Sébire voulait également se suicider car elle était atteinte d’un cancer incurable et très douloureux. Elle demandait le droit à mourir et pas le droit de mourir. Avec elle se posait la question de l’exception d’euthanasie. La mission dite « Léonetti », qui a rendu son rapport en décembre 2010, a rejeté toute légalisation active à mourir.
Le médecin urgentiste de Bayonne a décidé d’abréger la vie de 4 de ses patients. Elles et leurs proches ne réclamaient rien. L’injection fatale qui leur a été administrée relève de la seule responsabilité d’un homme certes médecin. A-t-il le droit discrétionnaire de délivrer la mort ? Apporte-t-il un soulagement ?
L’attitude du médecin de Bayonne est inacceptable. Il doit répondre de ses actes. Si ceux-ci se confirment, il doit être sanctionné.

Communiqué de presse : Le télétravail doit profiter à la France comme à Amiens

LE TELETRAVAIL DOIT PROFITER A LA FRANCE COMME A AMIENS

Travailler de chez soi un ou plusieurs jours par semaine est une possibilité offerte à bon nombre de Scandinaves, d’anglais ou d’Américains. Alors que le télétravail dépasse 30 % en Finlande, en Suède ou aux États-Unis, qu’il atteint 18 % en moyenne en Europe, il accuse un vrai retard en France.

Pourtant, le télétravail est aujourd’hui grandement facilité par l’essor des réseaux haut débit l’ordinateur chez soi et le boom des smartphones. Or les bénéfices sont multiples, pour le salarié, mais aussi pour les entreprises et pour la collectivité. Pour le salarié, il réduit le stress, les temps de transport, permet de gagner en efficacité et de mieux concilier vie professionnelle et personnelle. Pour l’entreprise, il est source d’économies de locaux et gain de productivité. C’est aussi un élément de flexibilité car il peut aider à étendre les services rendus aux clients, en permettant des plages horaires plus adaptées à leurs besoins.

J’approuve François Sauvadet, ministre de la fonction publique, qui souhaite l’expérimenter et l’étendre dans la fonction publique Le télétravail favorise l’aménagement du territoire, ¬réduit les émissions de gaz à effet de serre et soulage la congestion urbaine. Ainsi, d’après les estimations, un jour de télétravail par semaine permettrait de réduire de 5 % les émissions de carbone.

Éric Besson, ministre de l’Industrie, est bien décidé à résorber le retard de la France. Pragmatique, il a lancé une étude sur la pratique du télétravail dans les grandes entreprises. Les résultats de cette étude seront publiés en fin d’année. ¬Menée par le cabinet de conseil Greenworking, elle a pour objectif de repérer les meilleures pratiques et d’identifier les facteurs clés de succès, afin de favoriser la diffusion du télétravail en France. Plus d’une douzaine de grandes entreprises ont déjà accepté de participer à l’étude. Mais les freins restent nombreux. Plus que juridiques, ils sont avant tout culturels. Certains salariés trouvent une justification plus dans leur présence au travail que dans leurs résultats. Mais ce sont surtout les managers qui y sont souvent opposés, craignant la perte d’une partie de leur pouvoir et de leur statut… Même si, au final, les résultats globaux de leurs équipes s’en trouvent améliorés.

Le conseil général de la Lozère, département rural a trouvé une solution intermédiaire avec la création d’un télécentre qui permet de recréer une ambiance de travail pour les salariés qui ne souhaitent pas rester à domicile mais apprécient de n’être pas contraints à de longs déplacements pour aller travailler. Près de chez eux le bâtiment télétravail regroupe des salariés de diverses entreprises qui vont chacun effectuer leur tache administrative à distance durant un ou plusieurs jours par semaine.

AMIENS A LA TRAINE!

Dans une région à l’habitat dispersé comme la notre, Amiens devrait être à la pointe de ce genre d’innovation que je propose de mettre en œuvre rapidement. Combien d’employés, d’ingénieurs ou de cadres souhaiteraient travailler pour un temps et pour quelques jours, chez eux, libres d’organiser leur temps de travail avec d’autres occupations?
Ne pourrait-on améliorer les services de proximité en établissant une permanence hebdomadaire, qui ne peuvent pas se déplacer aux heures d’ouverture de leur administration répondant aux demandes des administrés sur internet ?
Je compte saisir le Ministre de l’Aménagement Rural pour lui demander comment pourrait être facilité des démarches de ce type qui rendent un meilleur service au citoyen à un cout raisonnable, qui restreint les déplacements automobiles et permettent aux salariés une organisation plus efficace de leur temps de travail.