Article de 20 minutes du 13.03.12 : Vaccins: Vers le retrait des adjuvants contenant de l’aluminium?

LES FAITS – Le groupe d’études sur les vaccinations de l’Assemblée nationale a remis mardi ses onze recommandations. Le principe de précaution a désormais sa place dans les débats sur la vaccination. A ce titre, l’aluminium pourrait être retiré des vaccins…
Face à une défiance croissante à l’égard des vaccins et au retour de maladies infectieuses que l’on croyait disparues, le groupe d’études sur les vaccinations de l’assemblée nationale, présidé par le député Nouveau Centre Olivier Jardé, a été créé. Après une année d’auditions, ses onze recommandations ont été rendues publiques mardi.

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Les parlementaires souhaitent engager une réflexion sur les vaccins à rendre obligatoires, comme le ROR (rougeole, oreillons, rubéole) ou la coqueluche. Et, fait nouveau en matière de vaccination, le principe de précaution a été longuement abordé.

Eviter les conséquences sur la santé
Deux points retiennent l’attention: la mise en place «d’un moratoire sur les adjuvants aluminiques», dont la date sera connue ultérieurement et «la recherche de nouveaux adjuvants qui pourraient, à terme, remplacer l’alumine». En effet, «au vu des résultats d’un certain nombre d’études réalisées sur la migration de l’aluminium, il semble qu’un moratoire sur l’alumine, (…) soit nécessaire en attendant de recueillir davantage de données scientifiques sur ses conséquences éventuelles, en particulier dans les cas de vaccinations d’enfants en bas âge et de vaccinations répétées», a expliqué Olivier Jardé.

«Si l’on souhaite qu’un adjuvant ne soit pas neuromigrant, il faut garantir son élimination rapide et intégrale de l’organisme après injection», précise le professeur Gherardi, spécialiste des maladies neuromusculaires et de la myofasciite à macrophages, lésion induite par l’aluminium vaccinal et démontrant sa persistance à long terme dans les cellules de l’immunité.

Moratoire ou interdiction
«Je partage l’avis de la commission sur le retrait souhaitable de ces adjuvants à base d’aluminium, ajoute-t-il. Un pas énorme vient d’être franchi, qui place la France au premier rang de la pharmacovigilance en matière de vaccin.» En France, on estime à un millier le nombre de malades atteints de myofasciite à macrophages, pathologie invalidante, caractérisée par une fatigue chronique, des douleurs musculaires et articulaires intenses et l’apparition de troubles cognitifs.

Le député socialiste Gérard Bapt, propose quant à lui que «pour chaque vaccin obligatoire, une version sans aluminium soit disponible». La députée écologiste Anny Poursinoff serait «plutôt favorable à une interdiction qu’à un moratoire.»

Virginie Belle

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