Je rêvais pour Amiens d’une ville sereine où il fait bon vivre ensemble

Et aujourd’hui tout bascule … Les événements qui se sont déroulés cette nuit au quartier nord d’Amiens sont inacceptables et doivent être condamnés et sanctionnés de façon exemplaire. Comment peut-on s’en prendre à une école maternelle? Comment peut-on incendier un centre sportif implanté au cœur de ce quartier qui tous les jours accueille les habitants ? Comment peut-on détruire les véhicules des habitants de ce quartier déjà très touchés par le chômage et la précarité ?

Je tiens à dire toute mon admiration aux forces de l’ordre pour leur dévouement et leur courage. Je souhaite un prompt rétablissement aux 17 policiers blessés.

Je regrette que cette situation d’insécurité ait été longtemps ignorée par le maire d’Amiens. Gilles Demailly, une fois de plus, renvoie ses responsabilités à ses prédécesseurs et à l’ancien gouvernement.

Alors qu’il y a un an, les habitants des Coursives à Etouvie réclamaient la vidéo-protection dans leurs cages d’escalier, ils n’ont pas été entendus par la mairie d’Amiens. Je n’ai pas hésité à solliciter pour eux une réserve parlementaire exceptionnelle. La liberté est le premier fondement de notre République. Vivre en sécurité en est le garant. Je rêvais pour Amiens d’une ville sereine où il fait bon vivre ensemble et je suis aujourd’hui le témoin attristé d’une ville en plein déclin qui se délite. J’en appelle à un sursaut citoyen et fraternel dans notre ville où la sécurité ne doit plus être traitée avec dogmatisme comme cela a déjà été le cas lors du moratoire sur les caméras de vidéo-protection. Je rêve d’une ville où tous les habitants se réapproprient le sentiment de fierté et d’appartenance, en toute légitimité…

IMPORTANT

Madame, Monsieur, Cher (e) Ami (e),
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Pour retrouver toutes les informations concernant mon programme de campagne, merci de bien vouloir vous rendre sur mon blog : jarde2012.com
A très bientôt
Sentiments dévoués et cordiaux
Olivier Jardé

Olivier Jardé pose une question écrite sur la charge financière de l’état civil pour les communes

Question publiée au JO le : 24/04/2012 page : 3139

Texte de la question
M. Olivier Jardé attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration sur la charge financière de l’état civil pour les communes. Avec le développement des hôpitaux et des maternités, l’état civil est concentré à plus de 95 % dans les communes où se trouvent des établissements de soins. Deux ou trois communes finissent ainsi par supporter seules cette charge administrative pour tout un département. Cette situation devient d’autant plus injuste que des hôpitaux ou des maternités sont souvent transférés à l’extérieur des grandes agglomérations. Les petites communes rurales d’implantation supportent donc seules des dépenses de gestion. L’état civil étant une attribution de l’État exercée par les communes pour son compte, il lui demande s’il ne serait pas plus équitable qu’au sein de la dotation globale de fonctionnement (DGF) une somme spécifique soit prévue pour les charges d’état civil et surtout que cette somme soit allouée à chaque commune au prorata du nombre de naissances et de décès enregistrés au cours de l’année précédente. À défaut, il lui demande comment la DGF pourrait tenir compte du poids réel des dépenses d’état civil dans les communes concernées.