Communiqué

Toulouse, Montauban…
Sonnés. Bouleversés. Depuis lundi matin, nous sommes abasourdis par la violence et l’injustice qui ont frappé ce que les parents ont de plus précieux, ce que la République a de plus cher, ses enfants.
Le sentiment d’impuissance, ressenti de tous, a laissé la place au respect que nous devons à la mémoire de nos victimes innocentes, atrocement abattues.
Les campagnes électorales ont donc été mises entre parenthèses, par décence, c’est le moins que l’on puisse faire.
Dérisoire sans doute, j’ai tenu à me trouver aux côtés d’enfants, ceux de l’IME de Dury, lors de la minute de silence organisée partout en France à l’initiative du Président de la République. Minute intense empreinte d’une grande émotion, car malgré tout, ces quelques secondes de recueillement nous rapprochent  de ceux qui aujourd’hui sont dans la douleur et la souffrance.

Article du Magazine Challenges du 20 mars 2012 : Ces députés qui appellent à un moratoire sur l’injection de vaccins

Par Fanny Guinochet

DECRYTAGE Le premier est cardiologue et socialiste, le second, centriste, vient d’être nommé à l’académie de médecine : Gérard Bapt et Olivier Jardé pointent du doigt les risques sur la santé de l’alumine présente dans 60% des vaccins.

Les députés appellent à un moratoire sur les vaccins tant qu’un produit de substitution à l’alumine ne sera pas trouvé. (N. Celaya/Sipa)

L’information est passée presque inaperçue, mais elle risque d’inquiéter bon nombre de Français. La semaine dernière, les députés Gérard Bapt et Olivier Jardé ont présenté les résultats d’une étude sur la vaccination. Parmi leurs recommandations, et -c’est une première-, les parlementaires demandent un moratoire sur l’alumine, substance contenue dans de nombreux vaccins.

Ce ne sont pas des "illuminés", ni de fervents opposants à la vaccination. Gérard Bapt, député et cardiologue qui s’est illustré dans l’affaire du Médiator, mais aussi Olivier Jardé, médecin tout juste nommé à l’Académie de médecine, ou encore Edwige Antier, pédiatre reconnue, demandent au nom du principe de précaution quelques mesures fortes concernant les vaccins.

Des patients si fatigués qu’ils ne peuvent plus avoir aucune activité

Ils mettent notamment l’accent sur les adjuvants aluminiques. Présents dans près de 60 % des vaccins pour stimuler les défenses immunitaires, ces particules pourraient déclencher des pathologies graves, types myofasciite à macrophages. Une maladie mise en lumière en 1998. "Les patients sont très fatigués, ils ne peuvent plus avoir d’activité, ils présentent des troubles cognitifs importants", décrit Romain Gherardi, à la tête du centre de maladies neuromusculaires du CHU de Mondor-Créteil. Ce professeur de médecine qui planche sur le sujet depuis plusieurs années est convaincu qu’un lien existe entre injection d’alumines dans l’organisme et leur migration dans le cerveau. Certes, pour les chercheurs, "le risque de pathologies est faible, mais il est bien réel".

Il y aurait notamment des patients génétiquement prédisposés à développer des réactions. Quant aux vaccins en ligne de mire, il s’agit en premier lieu de ceux contre l’hépatite. "Jusqu’à présent, les autorités ont fait peu cas de ces observations", regrette Didier Lambert, le directeur de l’association d’entraide aux malades atteints de myofasciite à macrophages (AE3).

Appliquer le principe de précaution

Qu’à cela ne tienne, un pas vient d’être franchi. Cette fois, le groupe d’études de l’Assemblée Nationale a estimé que les doutes sont suffisamment recevables pour lancer un moratoire. "Nous souhaitons que pour les vaccins obligatoires, une version avec d’autres adjuvants que l’alumine soit disponible", explique Gérard Bapt. "Il semble évident, qu’en attendant de recueillir plus de données sur les conséquences, de vaccination d’enfants en bas âge, un principe de précaution soit appliqué", précise Olivier Jardé. Autre recommandation, que la présence d’aluminium soit clairement indiquée sur l’emballage des vaccins.

Désormais, la balle est dans le camp des autorités de santé. Par la voie du ministère, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), elle, estime que pour l’heure les travaux cliniques ne sont pas suffisants pour qu’un lien tangible de causalité soit établi entre ce syndrome et la vaccination. Selon elle, les hypothèses ne peuvent être prises en compte, dans la mesure où les recherches ont été menées uniquement sur des modèles animaux, et ce, avec des nano-particules d’aluminium qui ne correspondent pas aux composantes exactes que celles utilisées dans les vaccins.

Les Français ont aujourd’hui nettement confiance dans les vaccins

Pour les équipes cliniques, c’est un peu le serpent qui se mord la queue. Car elles peinent à avoir des financements pour leurs recherches. Mais la polémique n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, l’alumine est montrée du doigt par les militants anti-vaccination. D’où la difficulté pour les autorités sanitaires à se saisir du sujet. Elles redoutent de jeter la suspicion sur l’ensemble de la vaccination. "Les conséquences d’une population qui ne se vaccinerait plus seraient bien plus néfastes", souligne le ministère de la Santé. Selon un récent sondage, réalisé par l’industrie pharmaceutique, un quart des Français font confiance aux vaccins, et 58 % plutôt confiance.

Communiqué

Suite aux tragiques événements survenus dans le sud-ouest et par respect pour les victimes et leurs familles, je ne publierai aucun commentaire sur mon blog jusqu’à jeudi. Je participerai, à 11 heures, à la minute de silence avec les enfants de l’IME de Dury, au sein duquel je suis administrateur. »

AFP : Aluminium, cancer du col: le groupe d’études sur la vaccination entre dans le débat

Aluminium, cancer du col: le groupe d’études sur la vaccination entre dans le débat

PARIS – Moratoire sur les adjuvants à base de sels d’aluminium, poursuite de l’évaluation du vaccin contre le cancer du col, mais vaccin obligatoire contre la rougeole : le groupe d’études de l’Assemblée sur la vaccination a présenté mardi ses recommandations sur plusieurs points controversés.

On doit se poser des questions, mais on ne peut pas faire un amalgame anti-vaccination, a prévenu son président, Olivier Jardé (NC, Somme).

La première recommandation du groupe est d’ailleurs d’engager une réflexion sur les vaccins à rendre obligatoires. Créé il y a un an, après des décès consécutifs à l’épidémie de rougeole qui sévit en France, le groupe d’études recommande en particulier de rendre obligatoire le vaccin ROR (rougeole, oreillons et rubéole), aujourd’hui seulement recommandé.

Depuis le 1er janvier 2008, plus de 22.000 cas de rougeole ont été déclarés en France, et six décès ont été enregistrés l’année dernière.

Les gens pensent que quand ce n’est pas obligatoire, ce n’est pas important, a expliqué Edwige Antier (UMP, Paris), vice-présidente du groupe d’études.

Pour la pédiatre, il est important que la population comprenne que le calendrier vaccinal a été pesé, mûrement réfléchi. Ma liberté personnelle s’arrête peut-être là où commence la protection de mon enfant, a-t-elle encore dit.

Le groupe d’études recommande également de faire signer une décharge de responsabilité aux patients qui refusent un vaccin recommandé.

Principe de précaution

Sur la question très polémique des nombreux vaccins contenant des adjuvants à base d’alumine (hydroxyde d’aluminium, boosteur d’immunité), les députés se sont déclarés ébranlés par la démonstration que l’alumine ne reste pas dans le muscle, au point d’injection du vaccin, mais peut migrer au niveau cérébral. Ils restent en revanche réservés quant à son éventuelle toxicité.

En application du principe de précaution, ils ont recommandé un moratoire sur l’alumine, préconisant d’encourager la recherche de nouveaux adjuvants.

L’Association d’entraide aux malades atteints de myofasciite à macrophages (AE3M), une maladie inflammatoire, a souhaité, dans un communiqué, que la recommandation soit mise en oeuvre au plus vite. L’association souligne que le phosphate de calcium est une alternative immédiatement disponible à l’aluminium.

Le groupe d’études recommande également que la présence ou l’absence d’hydroxyde d’aluminium soit clairement indiquée sur l’emballage des vaccins.

C’est un signal très fort aux laboratoires, a estimé Mme Antier.

Deux membres du groupe ont ajouté leurs observations aux recommandations, Gérard Bapt (PS) proposant que pour chaque vaccin obligatoire, une version sans aluminium soit disponible, et Anny Poursinoff (EELV) se déclarant plutôt favorable à une interdiction qu’à un moratoire.

Autre sujet de controverse, la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV), responsables de cancers du col de l’utérus, recommandée par les pouvoirs publics, mais contestée par certains médecins à la fois sur son efficacité et ses possibles effets indésirables.

Le groupe d’études recommande de conduire une recherche approfondie sur l’efficacité et les effets du vaccin, avec la publication d’un rapport annuel sur les bénéfices-risques.

On veut que l’Afssaps (agence du médicament) soit sous pression, a expliqué Mme Antier.

Selon un tout récent sondage pour le compte de l’industrie pharmaceutique, un quart des Français ferait tout à fait confiance aux vaccins et 58% plutôt confiance.

M. Jardé a jugé difficile d’évaluer la proportion de la population qui refuse la vaccination. Ce n’est pas un courant négligeable, a-t-il cependant relevé.

(©AFP / 13 mars 2012 17h31)

Article de 20 minutes du 13.03.12 : Vaccins: Vers le retrait des adjuvants contenant de l’aluminium?

LES FAITS – Le groupe d’études sur les vaccinations de l’Assemblée nationale a remis mardi ses onze recommandations. Le principe de précaution a désormais sa place dans les débats sur la vaccination. A ce titre, l’aluminium pourrait être retiré des vaccins…
Face à une défiance croissante à l’égard des vaccins et au retour de maladies infectieuses que l’on croyait disparues, le groupe d’études sur les vaccinations de l’assemblée nationale, présidé par le député Nouveau Centre Olivier Jardé, a été créé. Après une année d’auditions, ses onze recommandations ont été rendues publiques mardi.

>> Pour lire les recomandations du groupe d’études, cliquez ici

Les parlementaires souhaitent engager une réflexion sur les vaccins à rendre obligatoires, comme le ROR (rougeole, oreillons, rubéole) ou la coqueluche. Et, fait nouveau en matière de vaccination, le principe de précaution a été longuement abordé.

Eviter les conséquences sur la santé
Deux points retiennent l’attention: la mise en place «d’un moratoire sur les adjuvants aluminiques», dont la date sera connue ultérieurement et «la recherche de nouveaux adjuvants qui pourraient, à terme, remplacer l’alumine». En effet, «au vu des résultats d’un certain nombre d’études réalisées sur la migration de l’aluminium, il semble qu’un moratoire sur l’alumine, (…) soit nécessaire en attendant de recueillir davantage de données scientifiques sur ses conséquences éventuelles, en particulier dans les cas de vaccinations d’enfants en bas âge et de vaccinations répétées», a expliqué Olivier Jardé.

«Si l’on souhaite qu’un adjuvant ne soit pas neuromigrant, il faut garantir son élimination rapide et intégrale de l’organisme après injection», précise le professeur Gherardi, spécialiste des maladies neuromusculaires et de la myofasciite à macrophages, lésion induite par l’aluminium vaccinal et démontrant sa persistance à long terme dans les cellules de l’immunité.

Moratoire ou interdiction
«Je partage l’avis de la commission sur le retrait souhaitable de ces adjuvants à base d’aluminium, ajoute-t-il. Un pas énorme vient d’être franchi, qui place la France au premier rang de la pharmacovigilance en matière de vaccin.» En France, on estime à un millier le nombre de malades atteints de myofasciite à macrophages, pathologie invalidante, caractérisée par une fatigue chronique, des douleurs musculaires et articulaires intenses et l’apparition de troubles cognitifs.

Le député socialiste Gérard Bapt, propose quant à lui que «pour chaque vaccin obligatoire, une version sans aluminium soit disponible». La députée écologiste Anny Poursinoff serait «plutôt favorable à une interdiction qu’à un moratoire.»

Virginie Belle