Olivier Jardé, Député NC, se réjouit de l’adoption de la proposition de loi créant une première année commune aux études de santé qui introduit l’idée de passerelles et de réorientation entre les filières de médecine, pharmacie, odontologie et pour les sages-femmes.
Selon Olivier Jardé, cette proposition de loi est de nature à permettre d’éclaircir la problématique de la première année de médecine. En effet, alors que sur 50 000 étudiants de bonne qualité sont inscrits chaque année en première année d’études médicales, seulement 10 000 seront reçus. « Certes, la possibilité de redoublement constitue une deuxième chance, mais même en tenant compte de ce facteur, un tiers seulement des inscrits de préférence en première année seront admis à suivre le reste du cycle. Les étudiants en médecine sont souvent très marqués par une grande tension dans les facultés, y compris chez les enseignants », selon le Député centriste.
Cependant, Olivier Jardé restera attentif à l’introduction de l’éthique au sein de cette première année et à l’extension de l’année commune aux kinésithérapeutes.
Le Député de la Somme a tout de même obtenu l’engagement de la ministre pour accompagner les conséquences matérielles engendrées par cette nouvelle. « En effet, les locaux ne sont pas extensibles. La faculté de médecine d’Amiens, par exemple, aura des difficultés d’adaptation pour l’accueil des étudiants dans les infrastructures existantes. Alors qu’Amiens compte 1 000 étudiants inscrits en première année de médecine et 600 en pharmacie, aucun amphithéâtre susceptible de les concentrer existe en un même lieu ».