Cher(e) ami(e),
Veuillez trouver ci-joint mon analyse sur l’environnement.
Amitiés,
Olivier Jardé
Surconsommation énergétique, dérèglement climatique, appauvrissement de la biodiversité et pression démographique sont autant de menaces pour la planète.
Avec la baisse des coûts de production des énergies renouvelables, du stockage de l’électricité ( en cours de mise au point) et avec la digitalisation du secteur, une révolution énergétique mondiale est à l’œuvre.
C’est une opportunité pour la France, qui peut et doit devenir un pôle mondial d’influence diplomatique, scientifique et industrielle dans ce domaine. Il faut en finir avec l’écologie politique et dogmatique (de la gauche) ! Il est possible de concilier croissance économique et préservation de l’environnement tout en mettant l’homme au cœur de l’action : voilà ce que l’on appelle le développement durable
1. Transition énergétique
La transition énergétique est l’un des grands défis du 21ème siècle : sortir du pétrole et du charbon pour une énergie 100% renouvelable et non polluante nécessite une politique en faveur d’une économie décarbonée, innovante et prospère.
Réduire au maximum l’usage des énergies fossiles dans la production de l’ énergie dont nous avons besoin au quotidien (défavoriser l’usage du charbon dans la production d’électricité avec un prix plancher de la tonne de carbone de 30 euros minimum.par exemple)
Remplacer l’usage du pétrole ou du gaz naturel par des procédés de production d’électricité par des énergies renouvelables comme les chaudières à bois et la géothermie (pompe à chaleur air eau ou sol eau)
Créer les conditions favorables au développement de véritables filières industrielles françaises des énergies renouvelables en misant sur les nouvelles technologies et permettre l’autonomie des collectivités d’Outre-mer.
Reste la question nucléaire :
Il faut prévoir une restructuration de la filière industrielle nucléaire afin de la moderniser et d’en prolonger la durée d’exploitation.
Ainsi, il n’est pas question de sortir à court ou moyen terme de ce mode de production d’énergie sans en avoir prévu les process de démantelement et leur coût de mise en œuvre(y compris en terme de suppression d’emploi)
Il est utile de rappeler que sans le nucléaire la France n’aurait pas pu faire face à ses besoins énergétiques lui assurant ainsi une force économique indéniable.
Cependant, le nucléaire reste une problématique importante dans les questions environnementales : quid des déchets nucléaires ? De l’altération de la biodiversité des rivières où sont rejetées les eaux et plus largement de la question du risque nucléaire ? Si une sortie à court terme semble inadaptée (le meilleur exemple reste l’Allemagne et son retour au charbon), le nucléaire reste un moindre mal, qui, conjugué à un mix énergétique, permet de limiter l’émission de CO2 dans l’atmosphère (en attendant notre capacité à pouvoir utiliser 100% d’énergies renouvelables).
Il faut donc renforcer les recherches sur les modes de productions des énergies renouvelables et le stockage de l’énergie.
2. Une mobilité durable
En matière d’environnement, la question des transports est une problématique majeure afin de limiter les émissions de CO2.
Il faut privilégier les transports en commun :
En favorisant le covoiturage par des aires adaptées notamment en proximité des accès autoroutiers
En développant une offre fiable de transport ferroviaire en région et sur les destinations bassins d’emploi (paris) Il faut le TGV en gare d’Amiens en 2024 avec une jonction à Roissy avec le « Charles de Gaulle express » qui nous aménera à la gare de l’est
En maintenant une offre efficace et propre de transport commun par car, adaptée aux besoins des usagers (via le CRHF )
Développer les véhicules électriques et autonomes du futur.( moteurs hybrides,)
Il faudrait aussi mettre sur les rails les poids lourds qui ne font que traverser la France pour se rendre des pays du Benelux vers le sud de l’Europe.
Il suffit de se rendre dans notre nouvelle capitale régionale pour voir l’ampleur du problème de la sursaturation de l’A1 notamment par ces poids lourds
3. La biodiversité
La loi sur la biodiversité, portée par B. Pompili, a été votée le 20 juillet dernier.
Sa mise en application s’est traduite par la création des agences françaises de la biodiversité .
Il convient de veiller à ce que ces agences qui regroupent divers organes d’état (tels que L’onema, les agences maritimes ,les atelier espaces naturels…) ne viennent pas se rajouter aux établissement déjà existant tels que les agences de l’eau
ll faut être vigilant à ce que TOUS les acteurs de terrains soient associés : usagers de la nature de toute activité =acteurs cynégénétiques, (=chasseurs), halieutiques=(pêcheurs), naturalistes et socio-professionnels (carriers , agriculteurs)
La biodiversité ordinaire de notre territoire est aujourd’hui réellement en danger : l’exemple de nos belles hirondelles dont la baisse des populations pourrait conduire à court terme à l’extinction de cette espèce emblématique de nos campagnes !!
Cette problématique est l’affaire de tous, petits et grands, élus ,habitants ,agriculteurs etc…
Rappelons Antoine de St Exupéry qui nous disait « Nous n’héritons pas la terre de nos parents nous l’empruntons à nos enfants »
4. Le développement durable
Il est utile de rappeler ici ce qu’est vraiment le développement durable :
Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987).
Il s’appuie sur 3 piliers que sont : l’environnement, l’économique et le social
Le développement durable peut réellement devenir une source de développement économique, de lien social et de création d’emplois en privilégiant dans un premier temps les circuits-courts.
Au-delà de la réduction de l’empreinte carbone des produits, cela permettra de faire vivre les petits producteurs locaux. Aussi, les collectivités mais aussi les consommateurs ont un énorme rôle à jouer en ce sens.
Nous sommes tous concernés ,il faut faire de chaque citoyen un « consomm’acteur » ; il faut respecter les saisons et par exemple ne pas vouloir consommer des fruits rouges frais en hiver car il viendront de l’hémisphère sud la plupart du temps
Faire évoluer notre conception de la biodiversité ajoutant à la protection des Espace naturels sensibles (sites exceptionnels et espèces menacées), la préservation de la biodiversité ordinaire, celle que l’on détruit sans y prendre garde.
Intégrer un volet de protection des océans face à la pêche intensive notamment de notre domaine maritime qui est avec 11 millions de km2 le second au monde et lutter contre ces continents de plastiques qui envahissent les océans mettant en périls leur équilibre naturel !
Protéger les zones humides et les paysages, lutter contre le mitage de nos campagnes, préserver les espaces naturels, essentiels à la vie sauvage en prenant en compte les trâmes vertes et bleues (TVB)
Protéger les pollinisateurs, essentiels pour préserver la diversité de la vie végétale, notamment les abeilles en réduisant l’usage des produits phytosanitaires de façon générale et en interdisant les plus toxiques d’entre eux ! Thezy capitale des apiculteurs avec un ruchier école
Faire de la protection animale une cause nationale pour améliorer le bien-être des animaux d’élevage et renforcer le contrôle des abattoirs.
Accélérer le développement des circuits-courts afin de réduire l’empreinte carbone des produits consommés tout en permettant aux petits producteurs locaux d’atteindre un niveau de revenus décent.
Permettre l’essor de l’Economie Sociale et Solidaire et exploiter ainsi ce gisement d’emplois en lien avec la préservation de notre environnement et de notre qualité de vie.
Favoriser le développement des commerces responsables et équitables afin d’utiliser les leviers de la consommation pour protéger la biodiversité et promouvoir un développement économique partagé.
Développer les labels et l’étiquetage des produits
Encourager les filières du recyclage, aussi bien de déchets que de matériaux et produits qui peuvent avoir plusieurs vies.
Pour aller plus loin :
L’écologie est loin d’être l’apanage de la gauche et de ses dogmes qui punissent plutôt qu’ils n’incitent, loin de la réalité du terrain et des acteurs engagés au quotidien qui connaissent la nature. L’écologie appartient à chaque citoyen qui doit en être acteur dans son quotidien. Elle est une source d’innovation et de développement économique que nous devons accompagner.
L’écologie n’est pas une politique mais elle doit être présente dans toutes les politiques !
Verdir notre fiscalité sans l’alourdir : Supprimer les mesures fiscales les plus défavorables à l’environnement. Le verdissement de la fiscalité est un sujet essentiel et devra être intégré à une réforme plus large de la fiscalité avec l’objectif de baisse des charges pour les Français dès lors que les comptes publics seront restaurés.il faut mettre en place des politiques incitatives pour la mise en place d’énergie verte
Santé : Lutter contre la pollution liée aux perturbateurs endocriniens qui affectent particulièrement les publics fragiles.il y a urgence de poursuivre les mesures des niveaux de pollutions atteints afin de prendre la juste mesure de l‘ampleur du phénomène Je me suis battu pour supprimer le BISHENOL A des biberon
Réécrire le principe de précaution pour favoriser l’innovation responsable.
C’est en sensibilisant nos concitoyens et en poursuivant l’éducation à l’environnement de nos enfants que nous pourrons poursuivre cette évolution vers une meilleure prise en compte des problématiques environnementales dans notre société du 21éme siécle tout en leur assurant une vie sociale décente.