C. les questions à tester
- Dans une ville de 132 000 habitants, des Secteurs vous semblent-ils utiles ?
- Faut-il un maire adjoint de secteur responsable devant le Maire et le Conseil Municipal ?
- Faut-il un conseil de secteur qui serait consulté sur les travaux et les actions dans le secteur ?
- Faut-il que le Maire Adjoint présente chaque année devant le Conseil de Secteur ses propositions pour l’année suivante lors d’un « Débat d’Orientation budgétaire de Secteur » qui devra être approuvé par le Conseil municipal ?
Nous reviendrons plus tard sur la composition des « Conseils de Secteurs » qui pose un problème spécifique que, ni les comités de quartier, ni le tirage au sort, n’ont véritablement réglé.
Attention aux fausses bonnes idées !
La France est en train de se transformer en un gigantesque mille-feuille politique, administratif et associatif. Il faut simplifier, simplifier, simplifier…
Bonsoir Monsieur,
Vous avez raison de craindre cet enchevêtrement incohérent et coûteux de structures publiques que plus personne ne comprend.
Toutefois c’est moins le mille-feuille qui pose problème que l’incohérence et donc les coûts qui en résultent.
Chacun comprend qu’il n’est pas rationnel de gérer de la même manière une grande ville et une commune de moins de mille habitants ! C’est pourtant la règle commune aujourd’hui où l’on vote partout pour un conseil municipal pléthorique, des adjoints en trop grand nombre et un maire sans moyens techniques et financiers contraint d’aller quémander aides et subventions.
Les problèmes de proximité gagnent à être traités en proximité et les problèmes stratégiques à un niveau adéquat.
C’est ainsi que j’ai soutenu la double initiative de Gilles de Robien de fusionner les services de la mairie et ceux d’Amiens Métropole en évitant les doublons et de créer les services de proximité. A la métropole, les compétences stratégiques (finances, juridiques, urbanisme, développement économique, enseignement supérieur, voiries structurantes, transports, stationnement informatique…)
En proximité, l’entretien des voiries, des écoles, des trottoirs, des espaces verts, l’animation culturelle, sportive, sociale..
Non seulement personne n’a été recruté en plus mais des économies de personnel ont été réalisées et l’efficacité a progressé car des agents travaillant en proximité sont beaucoup plus efficaces.
Mon regret est que la gauche ait supprimé par démagogie cette organisation qui laisse la population sans recours rapide et efficace pour tout ce qui concerne les problèmes du quotidien.
Mon second regret est que Gilles Demailly n’ait pas compris l’esprit du Grand Amiens (330 000 hab) qui aurait du bénéficier à terme de certaines catégories de personnel métropolitain pour traiter les problèmes économiques qui concernent tout cet espace, ainsi que les problèmes de transports et de stationnement dans Amiens. Il faudrait traiter à ce niveau les problèmes d’extension du réseau à très haut débit et les services publics numériques qui s’y rattachent.
Je traiterais de tout ce problème dans les semaines à venir. Je vous remercie de cet échange.
restant à votre disposition.
Bien cordialement
Olivier Jardé