Jamais en mal de pessimisme, économistes et médias n’ont cessé, depuis des mois, de moquer les prévisions économiques de la France en les trouvant irréalistes. Il fallait, selon eux, faire un nouveau plan de rigueur plus sévère.
Les mêmes déploraient l’absence de mesure de relance économique et n’hésitaient pas à demander, à la fois, moins d’endettement, davantage de relance et plus d’impôts, sachant tout cela parfaitement incompatible.
La solution miracle était l’Europe, qui devait faire ce qu’elle refuse avec insistance : payer pour les autres!
La croissance de l’économie française a atteint, selon l’INSEE, 1,7% de croissance en 2011, à un cheveu de la prévision du gouvernement : 1,75%
La hausse du PIB n’avait été que de 1,4% en 2010. Il a donc progressé en 2011.
C’est insuffisant, bien sûr, mais pourquoi ne pas croire aux prévisions gouvernementales lorsque les « experts » se plantent pour la troisième fois ?
D’autant que la livraison de l’INSEE nous apprend aussi que nous importons un peu moins et exportons un peu plus et, mieux encore, que nos entreprises recommencent à investir !