Le programme du candidat socialiste prévoit de limiter la hausse des dépenses publiques à 1% par an en plus de l’inflation. A titre de comparaison, le budget 2011 a été exécuté en baisse par rapport à celui de 2010.
Comme il ne prévoit ni baisse des dépenses de personnel – bien au contraire -, ni réduction de prestations sociales, malgré la hausse brutale de la fiscalité, le pari est hasardeux.
Il prévoit, notamment, le gel des dotations aux collectivités locales. Celles-ci sont majoritairement à gauche et elles ont trouvé depuis longtemps le moyen de dépenser plus sans s’occuper de la crise : comme à Amiens Métropole, comme à la Région Picardie, comme au Conseil Général de la Somme, en dépit de toutes les promesses, elles augmentent les impôts !
Les impôts locaux, plus encore que les impôts nationaux, plombent la consommation et pénalisent les petites entreprises locales. Pour moi, le contraire est souhaitable : pour atténuer le poids des indispensables charges nationales, il est impératif de baisser la fiscalité locale en réduisant, comme l’Etat, les dépenses de personnel et en différant certains investissements non indispensables en attendant le retour de la croissance. |