Alors que, jusqu’à présent, personne au conseil municipal, n’osait s’interroger sur la nécessité d’un tramway en pleine crise du chômage et des finances publiques, voilà que les langues se délient et osent l’outrecuidante question : « la réalisation d’un tramway est-elle une priorité qui justifie que tout, y compris la lutte contre le chômage, lui soit sacrifiée ? ».
Dans une déclaration à la presse, les verts s’interrogeaient déjà : » si c’est pour reprendre les mêmes pour un nouveau mandat et faire un tramway, ce n’est pas la peine »…
Fred Thorel, qui a su montrer comment on pouvait concilier politique culturelle ambitieuse et créations d’emplois, s’emporte à juste titre au conseil municipal : » Vous allez dépenser 200 millions d’euros pour un tramway alors que le chômage explose ! Vous allez transporter qui ? Les chômeurs ! ».
La verve en moins, je ne dis rien d’autre : ayant étudié et écouté les experts et le bon sens, je dis que le tramway n’est pas une priorité en un temps où les ressources sont rares chez nous, comme chez les collectivités, qui envisageaient de nous subventionner et qui risquent de se raviser.
Je souhaite que tous les candidats n’aient qu’une obsession : comment relancer la machine à créer des emplois. Les solutions compliquées sont nombreuses et toutes demandent du temps. Une seule est de décision et d’effet immédiat : la baisse des impôts qui donnent un peu de facilité au panier de la ménagère et une marge de compétitivité à nos entreprises locales.
Mais baisser la fiscalité suppose de dire où seront faites les économies correspondantes : c’est ce que je fais dans les 5 articles, intitulé « Mon projet », publiés du 11 au 15 mars dernier.
Bravo Fred, nous ne sommes pas d’accord sur tout mais je suis content que nous nous retrouvions sur ce sujet essentiel où la démagogie et le manque de courage peuvent coûter cher dans l’avenir.