Le blog du Figaro d’hier critique sérieusement les propositions du candidat socialiste. Outre le fait que cette visite londonienne soit passée quasiment inaperçue, la presse financière s’en est fait quelques échos, peu élogieux. Morceaux choisis…
… Mais plus que sur le physique, la presse financière anglo-saxonne se montre impitoyable avec le CV politique de François Hollande. Le WSJ insiste sur « le manque d’expérience » du candidat socialiste : »en se basant sur les standards présidentiels, Hollande n’a pas fait grand chose en politique », écrit Max Colchester sur The Source. « Quelques années à la gestion des parkings de Tulle ne semble pas être la qualification idéale pour faire face à l’une des plus graves crises à laquelle l’Europe ait fait face depuis la Seconde Guerre mondiale », lance également Matthew Lynn dans un édito brûlant du WSJ contre le candidat socialiste dont « la majeure partie de la carrière a été masquée par son ancienne partenaire glamour, Ségolène Royal ». Howard Davies du Financial Times (FT) rappelle d’ailleurs que « Monsieur Hollande porte un poids. Il est connu comme étant le second choix du Parti socialiste et il serait resté en retrait si Dominique Strauss-Kahn avait été disponible ».
Face à lui, Nicolas Sarkozy est décrit comme « un homme d’expérience »(The Economist), un « formidable homme de campagne », un « animal politique » à « la peau dure doté d’une féroce détermination à gagner » (WSJ). Bref, Nicolas Sarkozy est le « réaliste »(FT)…