Bien sûr, j’approuve la décision d’intervenir militairement au MALI dès lors qu’un pays entier allait basculer sous le joug d’Islamistes radicaux contre sa volonté.
Je ne peux m’empêcher toutefois de penser à ce qui s’est passé en Irak, en Afghanistan ou en Libye. Les applaudissements et les cris de joies qui nous ont accueillis ne garantissent pas l’installation d’une démocratie ouverte et tolérante.
Je ne peux que regretter ce rôle peu enviable de « mercenaires » de l’Europe confié à notre armée. Elle doit aller seule au combat, les autres pays européens nous offre matériels et infirmières !
Comme Valéry Giscard d’Estaing, je souhaite des buts de guerre plus clairs : OUI, au blocage des djihadistes sur le Niger, NON, à la reconquête qui doit être l’œuvre des Maliens et de la CEDEAO, NON encore, à la réorganisation de l’Etat malien qui ne peut être notre affaire.
En Somalie comme au Mali, la France a choisi la fermeté contre l’avancée des groupes jihadistes qui mettent en péril les pays voisins et la région toute entière.
Il n’en demeure pas moins que,les forces militaires françaises ont été surprises d’affronter des groupes islamistes très bien équipés, armés et entraînés.Ces opérations ne sont-elles pas, une manière de reprendre aux islamistes les armes financées et livrées par les alliés lors des opérations en Libye, en 2011?
À défaut de les reprendre, les détruire et si possible anéantir ceux qui les portent!
La difficulté est d’aider ce peuple sans tomber dans les pièges de ce type d’intervention : se battre à leur place puis contre eux à travers la corruption les règles tribales et les « arrangements » en tous genres.