L’excellente émission « Capital » de dimanche dernier a traité de manière approfondie la frénésie fiscale des collectivités, majoritairement gérées par la gauche. On y voit l’exemple de Narbonne et l’explosion des dépenses de personnel et un maire qui affirme sans rire que son administration est en sous-effectif, l’exemple de la communauté d’agglomération de Rouen avec ses 40 Vice-Présidents, dont 5 affectés aux transports !
Partout, cette règle implique que l’on examine, d’abord les « bonnes idées » qui sont autant de dépenses, et ensuite, ensuite seulement, les recettes qu’il faudra mobiliser pour « répondre aux besoins de la population », selon la formule consacrée…
Ce qui pouvait se concevoir, lorsqu’il fallait rattraper un retard flagrant, est hors de mise en période de crise comme celle que nous connaissons.
Comment ne pas comprendre que l’impôt pèse sur la compétitivité des entreprises et sur le pouvoir d’achat des ménages.
Comment ne pas admettre que tout impôt, même bien dépensé, ce qui n’est hélas pas toujours le cas, engendre des frais de prélèvement et des frais de contrôle qui amputent la recette de 10 à 20 % ?
Si la ville prélève 1000, elle ne pourra dépenser que 800 car il aura fallu payer les services de l’Etat qui prélèvent, contrôlent, et les services municipaux qui, à leur tour, gèrent la lourde mécanique du vote des recettes et des dépenses, ainsi que les inévitables contrôles, marchés publics et autres !
C’est pourquoi, je mets au cœur de mon projet la baisse de la fiscalité et je dis comment ! Oui, il faut donner l’exemple en baissant le nombre des adjoints et vice-Présidents, ainsi que le cumul des indemnités ! Oui, il faut des services plus productifs, mieux informatisés, mieux mobilisés, plus proches des citoyens et, oui, il faut que les subventions paient des projets et non pas seulement des permanents. Oui encore, il faut revoir les investissements afin que l’entretien de ce qui existe passe avant les nouveautés qui font parler du maire et retarder tout, ce qui coûte sans créer ni emploi ni ressource !
Bonjour Monsieur,
Nous les amiénois on en a marre de payer des impôts! ok! on est pas des vaches à lait!
Merci!