Deux conceptions de l’éducation s’affrontent dans la campagne présidentielle :
– à droite et au centre : la personnalisation des parcours est au cœur des projets avec une différenciation des programmes, des moyens, des pédagogies mises en œuvre, ainsi qu’une sortie du collège unique et l’apprentissage dès 14 ans.
Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen et François Bayrou souhaitent développer l’autonomie des chefs d’établissements scolaires dans le recrutement des enseignants notamment.
L’UMP propose aux enseignants volontaires du collège de travailler 8 heures de plus par semaine afin d’assurer un encadrement individuel des élèves (avec une augmentation de 500€ par mois).
– à gauche : les candidats prônent une école uniforme, avec un socle commun de compétences pour tous au moins jusqu’à la fin du collège.
François Hollande a la volonté de diviser par deux les sorties du système scolaire sans qualification en développant l’apprentissage mais sans préciser à partir de quel âge.
Jean-Luc Mélenchon est le seul à proposer la scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans.
La gauche parle de « refondation » du contenu des enseignements, la droite de «révolution» par l’autonomie accordée aux établissements scolaires.
Hormis Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, tous les candidats s’accordent sur la nécessité d’alléger la semaine de l’écolier (école primaire) portée à 4 jours et demi.
Nathalie Sanson