Je suis chirurgien !
Les harangues qui font vibrer les foules, applaudir les militants et enflammer les congrès ne sont pas « mon truc » et je ne m’y sens pas à l’aise.
S’il m’arrive parfois de minimiser la maladie par crainte de faire mal, je ne me résous jamais à promettre la guérison sans une chance raisonnable d’y parvenir, et rien ne m’indispose plus que les charlatans qui attirent les badauds avec des remèdes à six sous !
D’abord écouter
Les longues études ne m’ont permis que d’apprendre à mieux écouter, c’est-à-dire être en mesure de comprendre, au delà des mots, des cris et des souffrances, les racines du mal, les causes profondes des obstacles, des dysfonctionnements ou des ruptures.
Ainsi en politique ! J’entends le reproche qui m’est fait d’aller dans trop de réunions et de n’y pas demeurer assez longtemps. Mais je ne vais pas là pour convaincre, plus modestement pour voir et écouter le quotidien des gens. Je ne cherche point à engranger des voix, simplement aller à la source lorsque les mots formulent enfin les problèmes.
C’est pour démultiplier cette écoute que j’ai créé « les testeurs », ces groupes qui sondent, analysent, interprètent, et mettent en forme cette inépuisable source de savoirs que procure l’écoute et le dialogue.
Ecoute, analyse et synthèse sont à la base de ma méthode. Elles, seules, permettent, avec l’approche technique, de passer à l’indispensable diagnostic.
Le Diagnostic
Il n’est pire remède que celui fondé sur un mauvais diagnostic ! Hollande, en se trompant sur les maux de la France, prescrit mal avec les conséquences économiques et sociales que l’on sait.
Demailly a commis une erreur tragique sur le diagnostic de l’époque Robien : obligé d’augmenter les impôts à contre courant et à contre sens, il plonge la ville dans le marasme en priant un Dieu Tramway de l’en sortir.
Semaine après semaine, ici-même, je vous ferai part de mon diagnostic avant d’avancer mes remèdes en cohérence avec lui. Apporter des solutions lorsque le problème a été incomplètement posé s’appelle en médecine, l’automédication, elle entraine souvent plus de difficultés que de guérisons. Après le diagnostic viennent tout naturellement les remèdes.
Les remèdes et les moyens de les mettre en œuvre
Le remède politique par excellence est le « Y A QU’A » et sa version « FAUT QU’ON », Marine le Pen y excelle mais à droite comme à gauche on s’y réfugie souvent, préférant ces raccourcis entre le souhait et sa réalisation aux chemins pentus qui passent par la volonté et l’effort. Pourtant, qui peut croire qu’il y aurait des solutions évidentes, aisées à mettre en œuvre, que seule la « bêtise » des adversaires bloquerait ! Qui peut croire qu’un choix, quel qu’il fût, n’entrainera pas des conséquences qui, de proche en proche, modifiera beaucoup d’équilibres. En étouffant l’essor du haut débit à Amiens, en augmentant dangereusement le versement transport ou les taxes foncières, Demailly a mis en péril l’attractivité d’Amiens dont on ne parle plus qu’à travers les violences au nord et les conflits chez Goodyear.
A chaque problème décortiqué, je proposerai un diagnostic et à chaque diagnostic des remèdes. Des remèdes chocs pour marquer les esprits et modifier les habitudes puis des propositions structurelles pour aller vers le renouveau et qu’à nouveau, nous soyons fiers d’être amiénois !
Olivier, bonjour,
Merci Olivier, à l’heure actuelle nous manqons terriblement de mesures concrètes face à des situations concrètes…..donc initiative concrète que j’approuve vivement !
Je reste à ta disposition si besoin.
Très cordialement
Isabelle Chevalier
Aujourd’hui la non application des promesses de campagne du maire élu Gilles Demailly est la preuve qu’elles ne sont en aucun cas une bonne solution…Ce qui pensent à droite que tout est forcément acquis contre le maire socialiste sortant, manquent cruellement de matière grise.
Pour reconquérir Amiens dans un an et demi, il nous faudra rassembler les Amiénois atour d’un projet qui les concernes tous pour le changement.
Bonjour Olivier
J’adhère totalement aux grandes étapes de la méthode :
1. Ecouter, prendre en compte,
2. Analyser, comprendre,
3. Faire la synthèse et proposer des solutions en y associant les moyens.
Par contre le terme « testeur » ne me paraît pas pertinent. S’il est utilisé dans le monde médical, il ne l’est pas dans le langage courant. Je préfère le mot « conseiller » tout simplement. Etre de bon conseil relève du savoir-faire de celui qui applique la méthode.
Par ailleurs, les membres d’une équipe municipale, ne les appelle-t-on pas des « conseillers » ?
En outre, et celà arrive souvent, il manque le 4ème point de la méthode : l’évaluation. Celle-ci permet de valoriser les progrès réalisés et de mesurer les écarts entre objectif et résultat. Alors, me semble-t-il, le mot « testeur » peut être utilisé. Il désigne des outils mais non des personnes.
Amitiés
Guy
Bonjour,
Les problèmes d’Amiens sont récurrents.
Les élus de Gauche comme de Droite n’ont en ce moment que les mots « mixité sociale » à la bouche. Mais que font ils pour résoudre les problèmes liés à cette mixité ? et notamment des incivilités de tous genres (stationnement dans les virages et sur les passages cloutés, détritus permanents sur les trottoirs) : RIEN.
En permanence nos conteneurs et nos sacs jaunes ne sont pas ramassés car le camion de ramassage d’ordures ménagères ne peut entrer dans la rue ou pour d’autres raisons !!! encore ce matin les sacs jaunes sont ramassés entre la rue COZETTE et la rue DELPECH (j’habite rue LATOUR) mais nôtre côté (entre la rue Gaulthier de Rumilly et la rue Cozette) ne l’ont pas été.
Je râle en permanence pour que des solutions soient trouvées car il en existent. Mais j’interviens souvent en vain.
Depuis 26 ans que j’habite cette rue rien n’est fait. Trottoirs en pavés – rue rafistolée – pas un seul élu n’est venu faire du porte à porte (sauf Mr HENNO au tout début du mandat de Monsieur DE ROBIEN).
Qu’envisagez vous pour résoudre ces problèmes d’autant que 98 logements dits sociaux sont en cours de construction?. Je me lasse des Politiques quels qu’ils soient – d’autant plus du spectacle qu’ils donnent comme à l’automne.
J’espère que l’UMP – l’UDI et les DVD sauront se mettre d’accord sur un programme commun qui nous changera de l’actuel.
Merci de m’avoir accordé votre attention.
M. DEVAUX 11 rue LATOUR Amiens
Bonjour Monsieur
Je partage tout à fait votre exaspération et je pense qu’une des priorités d’une nouvelle gestion municipale sera de rétablir des adjoints de Secteurs avec plus de pouvoirs et de moyens pour régler ces problèmes du quotidien qui empoisonnent la vie des habitants.
Il restera au maire, Président d’Amiens Métropole, de tenter d’agir pour l’emploi, seul créateur de vrais revenus.
Il devra, pour attirer les entreprises, baisser les impôts !
Baisser les impôts, c’est tailler dans les dépenses à commencer, pour donner l’exemple, celles concernant les élus (nombre, indemnités, cabinet et secrétariats)
Mais il ne faut pas confondre la mixité sociale et la délinquance. Ce serait aussi faux que de confondre pauvreté et incivilités nous connaissons tous des personnes aisées impolies et des gens modestes éduqués et attentifs et aussi leurs contraires…
Merci de ce dialogue que je souhaite en permanence
Je reste à votre disposition
Bien cordialement
Olivier Jardé
Cher Olivier,
Enfin un homme politique qui ne parle pas dans le vide et qui a une méthode !
C’est une très bonne méthode, je ne peux être que d’accord !
Maintenant nous devons relancer Amiens qui a souffert terriblement ces dernières années !
Vous avez tout mon soutien !