Bonjour à toutes et à tous !
Le Conseil général s’est réuni le 23 mars dernier et la majorité a confirmé son choix d’augmenter de façon importante les impôts départementaux.
Les habitants de la Somme devront donc supporter une augmentation de 10,50% de la taxe d’habitation et du foncier bâti, ce qui correspond à plus de 100 euros pour une famille.
C’est une très mauvaise nouvelle pour le pouvoir d’achat des ménages du département, notamment les plus modestes.
Où sont les économies promises lors des élections cantonales par la majorité qui devaient permettre une importante réduction des dépenses ? Aucune réponse digne de ce nom n’a pu nous être apportée.
A cette augmentation fulgurante pour les familles, s’ajoute un alourdissement de la taxe professionnelle de 15,7%. Cette décision porte un mauvais coup au tissu économique de la Somme.
Peut-être que nos élus de gauche pensent que ce tissu économique n’est constitué que de grandes sociétés internationales ?
Peut-être pensent-ils que toutes les entreprises bénéficient du plafonnement de la taxe professionnelle sans prendre en compte la réalité du terrain ?
En effet, pour nous, ce sont toutes les petites et moyennes entreprises, les artisans, les commerçants, qui maillent et font vivre nos territoires ruraux. Ce sont eux qui créent des emplois, qui ne se délocalisent pas et qui vont subir de plein fouet cette majoration fiscale.
Elles sont déjà victimes de la baisse de l’activité générale. Elles souffrent du ralentissement des travaux des petites communes qui ont bien compris qu’avec la nouvelle politique territoriale, les subventions étaient divisées par deux.
Pour certaines entreprises, cela risque d’être le coup de grâce !
Pour d’autres, ce sont des apprentis qu’elles ne pourront pas embaucher.
Pour d’autres enfin, ce sont des investissements qui seront annulés.
Ce n’est pas ainsi que l’on relance l’économie locale.
A propos de la situation économique, nous partageons l’inquiétude des salariés de Goodyear et de leur famille, mais aussi des sous-traitants de la filière automobile.
L’opposition du Conseil général, dont je fais partie, a donc proposé que le Conseil général travaille aux côtés de la Région, chef de file en matière d’interventions économiques et, par conséquent, en première ligne pour sauver les entreprises en difficulté.
Nous avons aussi approuvé certaines mesures qui vont dans le bon sens. Cette année, le Conseil général profitera du remboursement anticipé de la TVA, mesure prévue par le plan de relance gouvernemental. Les moyens ainsi obtenus permettront de combler quelques insuffisances du budget primitif, notamment pour les réparations des dégâts du dégel sur les routes départementales et pour les travaux de maintenance dans les collèges.
Je ne manquerai pas de continuer à vous informer des différentes actions menées au sein du Conseil général et de l’Assemblée nationale, tout en défendant nos valeurs.
Je reste à votre disposition,
Bien cordialement et à très bientôt !
Olivier JARDÉ
www.olivierjarde.info
ojarde@assemblee-nationale.fr
103 ter rue Victor Hugo 80440 BOVES