Question publiée au JO le : 15/04/2008 page : 3200 M. Olivier Jardé attire l’attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sur l’adaptation de la T2A au progrès médical. Depuis quelques années, des chirurgiens orthopédiques français tentent d’améliorer les techniques dites « mini invasives » dans le but de diminuer les dégâts musculaires, les tailles de cicatrices, tout en respectant les tissus musculaires et tendineux entourant l’articulation. Ces évolutions françaises, reprises par bon nombre de professionnels de santé au niveau international, ont permis à la fois une réinsertion rapide des patients dans la société grâce à une diminution de la période de convalescence en milieu hospitalier et une amélioration de la qualité des soins. Avant la mise en place de la T2A et de ses bornes basses, le 28 février 2005, les patients sortaient d’hospitalisation quand leur état le leur permettait ; beaucoup étaient capables de retrouver le domicile deux jours après l’intervention. Avec l’apparition des bornes basses, les patients doivent passer cinq nuits hospitalisés. Or, ce phénomène va à l’encontre d’une politique de maîtrise des coûts et d’optimisation de la qualité des soins prodigués aux patients, pourtant ambitionnée par les pouvoirs publics. Aussi, il souhaite savoir ce que compte faire le Gouvernement pour rationaliser l’occupation des lits d’hospitalisation lorsque les progrès techniques permettent de diminuer le nombre de jours de présence des patients et donc, dans les cas des prothèses totales de hanches, de diminuer les bornes basses.