Discours de mobilisation – mercredi 13 juin 2012

Chères amies, chers amis,

Merci d’être venu(e)s si nombreux(ses), merci du soutien sans faille que vous m’avez apporté dans cette élection difficile, merci de votre dévouement, de votre travail, de votre enthousiasme qui m’ont donné la force de mener campagne.

Pardonnez-moi de vous parler de notre 2èmecirconscription d’Amiens Métropole et Boves au moment où la France se passionne pour une parachutée de luxe, Ségolène Royal, maltraitée publiquement par la nouvelle compagne de son ex-mari. Mme Trierweiler n’hésite pas à contredire publiquement François Hollande dans son soutien à Ségolène. Humiliation pour le pauvre mari incapable de gouverner dans sa propre maison, humiliation pour la France à l’étranger, ridicule pour nos gouvernants plongés dans du théâtre de boulevard alors que la crise enflamme l’Europe.

Tout cela, parce qu’à la Rochelle, comme à Amiens, le PS si soucieux de démocratie a mis à la poubelle l’avis des militants de base au profit de parachutés. Peut-on imaginer que nos socialistes amiénois aient les mêmes réactions que les Rochelais devant l’humiliation?

Bon, Où en sommes nous, ici ?

Dans cette nouvelle circonscription, le constat est le suivant :

– Au premier tour de l’élection présidentielle François Hollande fait 30,38% des voix et devance Nicolas Sarkozy de près de 4,5 points. Je réalise 35,49% des voix (5 points de plus que Sarkozy) et je devance Barbara Pompili d’environ 1,5 point tandis qu’elle ne totalise qu’à peine le score de François Hollande et Eva Joly.

– Au second tour, François Hollande progresse de près de 24 points. Nicolas Sarkozy d’environ 20 points (soit 9 623 voix de plus que mon score actuel).

Conclusion : Si je récupère ces voix, je l’emporte. Tout va dépendre de la mobilisation au second tour, la victoire est en vue, mais rien n’est assuré.

Mes arguments sont simples : Je veux rassembler tous ceux qui craignent une France diminuée. Je serai une force d’opposition à toutes les mesures qui sont un risque pour la France et une force d’appui à toutes mesures qui la conforteront.

  • Je veux rassembler tous ceux qui refusent les hausses massives d’impôts qui vont amputer le pouvoir d’achat, étrangler l’investissement, freiner l’esprit d’entreprise, condamner la réussite par le mérite l’effort et le travail. Ils ont vu les dégâts de la fiscalité régionale, départementale et municipale, n’y ajoutons pas le coup de massue national.
  • Je veux rassembler tous ceux qui refusent le démantèlement d’une justice qui s’adaptait enfin à la délinquance actuelle, notamment celle des adolescents armés qui terrorisent certaines banlieues. Une justice à laquelle le peuple serait directement associé avec les jurys populaires et que l’actuel gouvernement démantèle, une justice plus attentive aux victimes qu’aux voyous, à la responsabilité de chacun devant ses agissements qu’à la faute permanente de la société.
  • Je veux rassembler tous ceux qui refusent un laxisme dépensier qui creuse la dette et les déficits et nous entraine vers des situations à l’italienne ou à l’espagnole. Au contraire il faut freiner la dépense publique la plus importante au monde et adapter notre train de vie à nos moyens.
  • Je veux rassembler tous ceux qui refusent que la gauche altèrecomplètement par des taxes et cotisations nouvelles, la compétitivité de nos entreprises, faute de laquelle il n’y aura ni croissance ni emplois.
  • Je veux rassembler tous ceux qui refusent le droit de vote des étrangers aux élections locales au risque évident de dérives communautaires puisque ces électeurs exigeront rapidement des français issus de leur communauté comme élus.
  • Je veux rassembler tous ceux qui refusent l’immigration sans frein et la régularisation des clandestins exigées par les verts et le front de gauche.
  • Je veux rassembler tous ceux qui demandent une sécurité renforcée contre la délinquance, les incivilités, les petits délits quotidiens. La vidéo surveillance doit se généraliser pour dissuader ou retrouver les  coupables de ces infractions.
  • Je veux rassembler tous ceux qui refusent la légalisation des drogues après les expériences ratées en Suisse ou en Hollande.

MAIS AUSSI

  • Je veux rassembler tous ceux qui ne se résignent pas a voir notre capitale régionale devenir une banlieue de Paris coincée entre le Grand Paris et le Grand Lille et vouée à l’expérimentation écologiste sans voiture, sans usine et sans emplois. J’ai proposé une politique du bassin Parisien.
  • Je veux rassembler tous ceux qui veulent conforter le pôle logistique d’Amiens Métropole Boves qui emploie des milliers de personnes et nécessite l’arrivée du TGV par Amiens alors que Mr Fabius l’exige à Rouen, la réalisation de Seine Nord puisque les verts nous ont privé de l’autoroute Amiens Lille au motif que c’était polluant et nous disent aujourd’hui que le canal est trop cher!
  • Je veux rassembler tous ceux qui pensent que les nouvelles technologies avec le très haut débit sont une nécessité pour l’emploi (Robien avait créé 4 000emplois dans les centres d’appels), l’Ecole (Amiens était en 2008 Académie pilote pour l’accompagnement à la scolarité) pour le télé travail ou le covoiturage, la télémédecine ou le tourisme, l’administration électronique ou le paiement modernisé.
  • Je veux rassembler tous ceux qui pensent que nos Grandes Ecoles regroupées avec notre Université sont une chance qu’il ne faut pas abandonner par pure idéologie.

ENFIN

  • Je veux rassembler tous ceux qui me connaissent depuis dix ans et savent ce que les valeurs de « proximité » et crédibilité » veulent dire pour moi en terme de disponibilité, d’écoute, d’attention portée au quotidien.

J’ai besoin de vous pour ce rassemblement, pour m’aider à faire passer ce message simple:

Les promesses pour se faire élire sont aisées, assumer le quotidien des difficultés est autre chose. En Picardie nous savons distinguer les beaux parleurs des réalisateurs. Ne nous trompons pas et donnons nous les moyens de limiter les dégats.

Comment voter par procuration ?

Comment voter par procuration ?

  1. Se rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie ou au tribunal le plus proche de là où vous vous trouvez pour réaliser la demande de procuration.
  2. Trouver une personne de confiance qui votera pour le candidat que vous aurez désigné.
  3. Cette personne doit être inscrite sur les listes électorales de la même commune que vous.
  4. Sur la procuration, il suffit d’indiquer le nom – le prénom – l’adresse – la date et lieu de naissance de la personne que vous désignerez.

Pour toute demande d’information, n’hésitez pas à nous contacter à notre permanence de campagne au 03.22.80.00.24.

PS : Si vous ne pouvez pas vous déplacer, un agent de police peut passer chez vous. Un projet de courrier est à votre disposition dans lequel il faudra y joindre un certificat médical justifiant votre impossibilité de vous déplacer ou une copie de la carte d’invalidité.

Analyses

En dépit des vents contraires et d’une circonscription difficile, je vire en tête au premier tour et j’en remercie les 15 000 électeurs qui m’ont fait confiance.

Le score élevé du Front National traduit, ici aussi, l’exaspération de beaucoup de nos concitoyens à voir les élites refuser de traiter avec efficacité les divers problèmes identitaires de la société française. Continuer la lecture

Maintenant il faut voter !

Depuis de longs mois, jour après jour, ce blog vous a rendu compte de mes réflexions, de mes interrogations et de mes choix ouvrant des dialogues souvent intéressants.

C’est comme cela que je conçois la démocratie.

Elle n’est pas pour moi l’élection d’un chef à qui l’on confie beaucoup de pouvoirs pour beaucoup de promesses, mais la prise de conscience des problèmes, de leurs conséquences et des solutions éventuelles. Continuer la lecture

Personne n’a le monopole de la proximité

Tous les candidats souhaitent, comment les en blâmer, apparaître « proche des gens » tant il est évident que l’on ne peut élire qu’en connaissant, en pratiquant au long des jours, une personnalité que le vote va distinguer.

La moindre des choses, pour prétendre à la proximité, est de ne pas être parachuté sur un territoire dont vous ne connaissez rien et dont vous n’avez rien à faire sinon y trouver un électorat. Continuer la lecture