Pour sourire après ces jours de tension… puis réfléchir, cette petite leçon administrée par un professeur pour faire comprendre comment le refus de l’effort, du mérite et de leurs récompenses, conduisent au déclin et à la violence.
Mais faut-il de telles leçons pour ne plus se souvenir à ce que ces méthodes ont produit naguère et produisent encore dans les pays qui les appliquent.
Un professeur d’économie dans un lycée annonce fièrement qu’il n’a jamais vu un seul de ses élèves échouer, à l’exception d’une année, où ce fut la classe entière qui a connu l’échec.
Cette année-là (1931), la classe était largement convaincue que le socialisme, devenu à la mode, était une idéologie qui fonctionnait, et créait un système égalitaire parfait !
Le professeur proposa alors :
» Nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera en tête avec de très bonnes notes. »
Après le 1er contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20.
Les élèves qui avaient travaillé dur n’étaient pas très heureux, au contraire de ceux qui n’avaient rien fait, et qui, eux, étaient ravis.
A l’approche du 2ème contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s’étaient donné de la peine pour le 1er test décidèrent de lever le pied et de moins travailler. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20 ! Personne n’était satisfait.
Quand arriva le 3ème contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais, alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d’oiseaux, dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu’un d’autre.
A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final.
Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car, quand la récompense est importante, l’effort pour l’obtenir est tout aussi important, tandis que, si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n’essaie de réussir.
Chacun aura compris que:
– On n’apporte pas la prospérité au pauvre en la retirant au riche.
– Tout ce qu’un individu reçoit sans rien faire pour l’obtenir, un autre individu a dû travailler « pour le produire sans en tirer profit. «
– Tout pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu’il a préalablement confisqué à d’autres.
– Quand la moitié d’un peuple croit qu’il ne sert à rien de faire des efforts car l’autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu’il ne sert à rien d’en faire car ils bénéficieront à d’autres, cela s’appelle le déclin et la fin d’une nation.
– La solidarité ne peut se confondre avec le partage et l’égalité avec la confiscation.
Ping : Une autre petite histoire pour M. Jardé - Exo sept
Tout a fait d’accord avec votre article, mais ne pas être socialiste ne veut pas forcément dire qu’il faille être de droite, qu’il faille voter UMP ou FN. Car ne pas vouloir partager avec les fainéants ça ne veut pas dire vouloir tout donner aux escrocs.
C’est vrai, mais ne pas être socialiste ne veut pas forcement dire qu’il faille être socialiste.
Bien à vous,
Olivier Jardé