J’ai apprécié ce texte de Denis Tillinac, paru sur le site ATLANTICO.fr, dont j’ai tiré ces extraits. Il explique pourquoi « être de gauche » fait bien et « être de droite », non ! C’est dans cette prise de conscience que nous retrouverons la force de défendre nos valeurs et de combattre les mystifications!
En France, depuis la Libération, le ciel des idées est enténébré par une vision de l’homme qu’entretient le monopole de la pensée de gauche dans les sphères pédagogiques, médiatiques, éditoriales et mondaines.
Aujourd’hui la gauche s’affiche en démocrate rose frangée de vert mais le rouge continue d’affleurer ici ou là : dans les cryptes de son inconscient, il y a toujours un Marat, un Robespierre ou un Saint-Just pour envoyer un Malesherbes, un Condorcet, un Chénier, un Danton même à l’échafaud. Toujours un Lazare Carnot pour exterminer des rebelles : nous sommes tous des Vendéens potentiels.
Le Hollande le plus tempéré par les jeux politiciens est toujours flanqué de commissaires politiques : Joly, Mélenchon, les trotskystes de service, les alter-mondialistes et toujours s’embusque un délateur maquillé en journaliste pour traquer l’infidèle.
Toujours resurgit dans l’ombre d’un chef anodin, mais avec son aval au moins implicite, cette inquisition médiévale qui voue l’insoumis aux enfers du « réac ».
Ce mot « réac » a été forgé par le cléricalisme de gauche pour néantiser quiconque refuse la clôture dans son Empire du Bien. Le réac, c’est vous, c’est moi. Nul n’est à l’abri de la diabolisation, et si « réac » ne suffit pas, on vous décrètera « facho ».
L’avantage du monopole de la gauche, c’est d’avoir engendré par réaction des générations de dissidents armés de leur courage et de leur ironie. Vous, entre autres, puisque le mot « droite » ne vous fait pas peur. En osant le revendiquer, vous vous inscrivez dans un sillage de frondeurs, de factieux et de malicieux – le sillage empanaché des Mousquetaires et de Cyrano, celui des « hussards » à la Blondin mais aussi de Aron et de ses disciples qui du temps de la dictature sartrienne sur la rive gauche de la Seine ont eu le courage de défendre le monde libre contre les communistes, leurs fondés de pouvoir à l’université et leur domesticité innombrable dans la presse.
toujours aussi historien cet homme l’avenir nous le montreras
“être de gauche” fait bien et “être de droite”, non!
C’est vrai, et c’est dur.
COURAGE, Mr JARDE !
Merci de votre combat.
Merci pour vos encouragements !
Votre dévoué, Olivier Jardé